Le mobilier de l’église
L’autel votif de Notre-Dame-Auxiliatrice.
Ce ne fut qu’en 1911 que la statue de la Vierge à l’Enfant honorée ici sous le vocable de Notre-Dame-Auxiliatrice fut transférée du maître-autel provisoire de l’église où elle trônait dans une niche néogothique surmontée d’un haut pinacle pour être transférée sur un autel en bois particulier, également de style néogothique dans la 4e travée du bas-côté nord. Elle y fut remplacée par une statue du Sacré-Cœur. On rêvait en effet d’un sanctuaire propre pour la Vierge et même d’une chapelle de pèlerinage qu’on semble avoir encore projeté dans le projet originel d’achèvement de l’église. Le retable de cet autel s’orne de peintures de style néogothique qui méritent d’être remarquées pour leur qualité.
Ce vocable particulier de Notre-Dame Auxiliatrice mérite ici une explication. Sa définition complète est la suivante : Auxilium Christianorum, c’est-à-dire « Notre-Dame des Chrétiens ». Ce titre met ainsi directement en relief la forme publique et sociale de médiation que la Sainte Vierge exerce non seulement en faveur de telle ou telle personne, institution ou pays, etc… mais surtout en faveur de toute l’Eglise catholique et de son Chef le Pape, principalement aux moments les plus tragiques et dans les périodes les plus troublées.
Cet aspect social de cette dévotion, donne au culte de Notre-Dame Auxiliatrice un caractère spécifiquement distinct, qui ne s’identifie, ni ne s’oppose à celui des autres fêtes de la Sainte Vierge. Il n’exclut pas mais implique au contraire, au moins secondairement, l’intervention de la Sainte Vierge sur chacun de nous en particulier. Elle vient à notre secours et nous défend puisque nous sommes les membres d’un grand corps social, l’Eglise.
Trois faits particuliers ont déterminé l’Eglise à donner publiquement à Marie ce beau titre d’Auxiliorum Christianorum (« Secours des Chrétiens ») :
La victoire de Lépante qui donna en 1571 à l’armée chrétienne commandée par Don Juan d’Autriche la victoire contre l’ennemi non chrétien (la flotte turque).
La délivrance en 1682 de Vienne par le roi de Pologne Jean Sobieski qui écrasa à nouveau les Turcs qui menaçaient la ville.
La libération du pape Pie VII de Napoléon 1er en 1814.
Mais c’est saint Jean Bosco qui se fit le promoteur du culte de Notre-Dame sous ce vocable d’Auxiliatrice pour lequel il construisit à Turin une basilique avec seulement huit sous en poche et qui coûta plus d’un million. Il écrivait en 1863 à son disciple, le futur cardinal Cagliero : « La sainte Vierge veut que nous l’honorions sous le vocable de Notre-Dame Auxiliatrice : les temps deviennent tellement difficiles que nous avons vraiment besoin que Marie nous à conserver et à défendre la foi chrétienne ».
Notre-Dame auxiliatrice, Paul Claudel
L’enfant chétif qui sait qu’on n’est pas fier de lui et qu’on ne l’aime pas beaucoup, Quand d’aventure sur lui se pose un regard plus doux, devient tout rouge et se met bravement à sourire, afin de ne pas pleurer. Ainsi dans ce monde mauvais les orphelins et les déshérités, ceux qui n’ont pas d’argent, ceux qui n’ont pas de connaissance et pas d’esprit, Comme ils se passent de tout, se passent également d’amis. Les pauvres s’ouvrent peu, mais il n’est pas impossible de gagner leur coeur. Il suffit de faire attention à eux et de les traiter avec un peu d’honneur. Prends donc ce regard, ô pauvre, prends ma main, mais ne t’y fie pas. Bientôt je serai avec ceux de mon espèce et ne penserai guère à toi. Il n’y a pas d’ami sûr pour un pauvre, s’il ne trouve un plus pauvre que lui. C’est pourquoi viens, ma soeur accablée, et regarde Marie. Pauvre femme dont le mari boit et dont les enfants ne sont pas forts, Quand on n’a pas d’argent pour le terme et qu’on désire d’être mort. Ah ! lorsque tout vous manque et qu’on est tout de même trop malheureux, Viens à l’église, tais-toi et regarde la Mère de Dieu ! Quelle que soit l’injustice contre nous et quelle que soit la misère, Lorsque les enfants souffrent il est encore plus malheureux d’être la Mère. Regarde Celle qui est là, sans plainte comme sans espérance, comme un pauvre qui trouve un plus pauvre et tous deux se regardent en silence.
L’autel de Saint-Joseph
fait pendant du côté sud à celui de Notre-Dame-Auxiliatrice. Le choix de ce vocable qui va de soi dans un sanctuaire marial peut s’expliquer aussi par les nombreux ouvriers qui travaillaient à la construction des navires sur les anciennes grèves avant la mise à flot de l’actuel bassin Duguay-Trouin dans le dernier quart du XIXe siècle
Statue de Sainte Anne.
Cette statue placée à l’entrée du bas-côté sud du chœur provient de l’église. Elle est peut-être la statue qui se voyait autrefois dans l’ancienne propriété de Beauséjour et qui est à l’origine du vocable de l’actuelle chapelle paroissiale Sainte-Anne-de-Grèves, boulevard Chateaubriand. Notons que la relance du pèlerinage au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray à partir de 1865 avec la construction de l’actuelle basilique est contemporaine de la fondation de la paroisse Notre-Dame-Auxiliatrice.
Statue de Notre-Dame-de-Lourdes
Du 11 février au 16 juillet 1858, la Sainte Vierge apparut 18 fois à Bernadette Soubirous, à Lourdes, dans la grotte de Massabielle. Le 25 février, la Vierge demande à Bernadette Soubirous de creuser le sol au fond de la grotte d’où jaillit une source réputée rapidement miraculeuse. Le 25 mars, la Vierge lui dit être : « L’Immaculée-Conception » dont le dogme avait été proclamé par le pape Pie IX quatre ans plus tôt. L’apparition est reconnue en 1862 par l’évêque de Tarbes. La basilique est construite de 1862 à 1871, à l’époque où est commencée l’église de Rocabey.
Statue de Notre-Dame-de-Pontmain.
Le soir du 17 janvier 1871, alors que les Prussiens s’approchaient de Laval, la Sainte Vierge Marie apparut au village de Pontmain, en Mayenne., à sept enfants, pendant trois heures. Lors de l’apparition, sous la Vierge Marie, une banderole blanche apparut au-dessus de laquelle se forma lentement en lettres d’or : « MAIS PRIEZ MES ENFANTS, DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS ». L’armistice fut signé 11 jours plus tard. L’évêque de reconnut l’apparition un an plus tard et autorisa la dévotion qui se développa dans le monde entier. Une basilique y fut construite de 1873 à 1890 sur les plans de l’architecte Eugène Hawcke, originaire de Saint-Servan.
Statue de l’archange Saint-Michel
Saint Michel archange est mentionné cinq fois dans la Bible, comme chef suprême de l’armée céleste. Son nom vient de l’hébreu Mi-ka-El qui signifie « qui est comme Dieu ? ». La proximité de Saint-Malo du célèbre sanctuaire du Mont Saint-Michel peut expliquer aussi la présence de cette statue dans cette église, d’autant que la relance du pèlerinage fut contemporaine de la fondation de la paroisse puisque par un bref de 1869, Pie IX accorda pour dix années une indulgence plénière annuelle à tous les fidèles qui se rendraient au mont. La statue est placée près de l’entrée principale de l’église, du côté sud.
Statue de saint Jean-Marie Vianney, dit « le saint curé d’Ars ».
En pendant à la statue précédente, a été placée celle de saint Jean-Marie Vianney dit « saint le Curé d’Ars » (1786-1859) et qui a été canonisé en 1925 et nommé patron de tous les curés de l’Univers par le pape Pie XI en 1929. Il encouragea la communion fréquente, le développement des confréries, la beauté des lieux et des objets de culte.
Statue de saint Antoine de Padoue
Le frère franciscain portugais Antoine de Padoue fut canonisé moins d’un an après sa mort, en 1232. Il fut un maître de doctrine spirituelle, un prédicateur renommé et un thaumaturge. Son culte s’est propagé en France par l’immigration italienne, après la Première Guerre Mondiale.
Buste de l’abbé Pierre Bayard, 1er recteur
Dans le bas-côté nord, se voit également le monument funéraire de l’abbé Pierre Bayard, premier recteur de la paroisse de 1874 à 1892. Le buste du recteur est une œuvre du sculpteur Alfred Caravanniez (1855-1917), auteur de la statue du fameux Surcouf sur les remparts de Saint-Malo.
Statue de Jeanne d’Arc
La statue de Jeanne d’Arc est signée Maurice Vanpoulle / St-Quentin (Aisne) qui était un fabricant d’objets religieux au début du 20e siècle. Elle fut placée le 6 mars 1910 dans l’église à l’occasion d’une cérémonie marquante, soit l’année qui suit la béatification de 1909. Jeanne d’Arc ne fut en effet canonisée par le pape Benoît XV qu’en 1920. Née à Domrémy (Lorraine), elle reçut des visions et des révélations qui la poussèrent à aller délivrance la France de l’occupation anglaise et conduisit le roi Charles VII à son sacre à Reims. Capturée, elle fut condamnée à être brûlée vive à Rouen le 30 mai 1421.
Statue de Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face.
Canonisée en 1925, Thérèse Martin (1873-1897), Carmélite de Lisieux est l’un des saintes les plus populaires de la Chrétienté moderne. Sa sainteté a reposé à « faire de manière extraordinaire des choses tout ordinaires ».
Fonts-baptismaux
Une belle cuve de marbre en forme vasque reposant sur piédestal forme les fonts baptismaux de l’église dans une chapelle aménagée sous la tour nord ou tour Saint-Jean en mémoire de Jean Huchet, curé de Saint-Malo fondateur de la paroisse.
Plaque commémorative du curé J. F. Huchet.
On y lit ces inscriptions : « A la mémoire / du Vénérable Curé / de St- Malo / J. F. HUCHET / Fondateur / de la Paroisse / et de l’EGLISE / N. D. AUXILIATRICE / Miséricordieux Jésus / Donnez lui le repos éternel / Le 4 Mars 1878.
Confessionnaux
Trois confessionnaux identiques de style néogothique ont été fournis en 1901 par la Maison Augerie, de Vitré. Les confessionnaux sont des isoloirs clos dont l’usage a été promu à la suite du concile de Trente, pendant la Contre-Réforme catholique, sous l’impulsion du cardinal italien saint Charles Borromée, archevêque de Milan. Le confesseur prend place dans la loge centrale et les pénitents dans les compartiments latéraux qui sont munis d’agenouilloirs et de tablettes. Le prêtre et le pénitent y sont séparés par une grille fermée par un portillon coulissant que le confesseur ouvre au moment de l’échange.
Chemin de croix
Dans les bas-côtés de la nef un peu encombrés, prennent encore place les 14 bas-reliefs peints d’un chemin de croix dont les stations sont numérotées à l’anglaise. Le registre de paroisse de la cathédrale précise qu’en 1876, le recteur P. Bayard sollicita une somme de 3000 francs auprès de l’abbé J. Huchet, fondateur de la paroisse pour acquérir un chemin de croix qui fut placé cette même année. Le chemin de croix est une dévotion qui a son origine dans la liturgie du Vendredi saint des Chrétiens de Jérusalem. Comme peu de fidèles peuvent se rendre à Jérusalem, les chemins de croix font office de mini-pèlerinage. Le chemin de croix à 14 stations ne fut mis en usage en France qu’au début du XIXe siècle.
Christ en croix du chœur
Ajouté vers 1963, ce Christ en croix trouve sa place ici du fait de l’inscription peinte sur le grand arc de la voûte situé au-dessus : + SALVA NOS CHRISTE + PER VIRTUTEM CRUCIS Sauve nous Christ par la vertu de la Croix qui est le début de l’antienne des Laudes de la fête de la Croix glorieuse. Le motif de la croix se trouve également dans la rose du Couronnement qui illumine l’arrière-chœur.
Christ en croix des fonts-baptismaux.
Orgue
Il fut commandé en 1907 au facteur Merklin et fut inauguré en 1918. D’abord placé dans la tribune du bas de la nef, il a été transféré dans l’arrière-chœur qui depuis sa construction 20 ans plus tard était sans affectation. Il a été restauré en 1982-83 et comprend 22 jeux réels, deux claviers et un pédalier.
Orgue, composition actuelle (1983)
Grand Orgue | Récit Expressif | Pédale |
Bourdon 8 pieds | Principal 8 pieds | Soubasse 16 pieds |
Montre 8 | Principal 4 | Flûte 8 |
Prestant 4 | Quarte 2 | Flûte 4 |
Doublette 2 | Cymbale 3 rangs | Bombarde 16 |
Plein jeu 3 rangs | Cor de nuit 8 | Trompette 8 |
Flûte 4 | Flûte harmonique | Clairon 4 |
Larigot | Trompette 8 | |
Sesquialtera : Nazard
Tierce |
Clairon 4 |
Orgue, quelques précisions
L’orgue est livré en août 1918 « en pleine aurore de victoire ». Il avait été commandé avant la Grande Guerre à la Maison Merklin. Cette maison réputée de facture d’orgue avait connu à partir de 1894 des difficultés qui avaient conduit son fondateur Joseh Merklin (1819-1905), Allemand naturalisé Français à quitter l’entreprise interdisant à sa fille et à son gendre d’utiliser le nom de Merklin à des fins commerciales. C’est pourquoi la paroisse dut avoir affaire avec la maison Fertin, rue Lafayette à Paris pour poursuivre le montage de l’instrument qui fut installé sur la tribune au-dessus de l’entrée principale de l’église. Cet orgue coûta 15 000 francs et la soufflerie électrique mise en place en 1920, 1262 francs.
L’orgue a fait l’objet d’un relevage par Wolf en 1948/49. L’arrière-chœur de l’église n’ayant jamais reçu la chapelle que l’on projetait d’y aménager à Notre-Dame-Auxiliatrice, l’orgue y fut transféré en 1963 afin de mieux soutenir les célébrations liturgiques et fait l’objet d’un nouveau relevage par le facteur Beuchet, de Nantes. Sa restauration s’avéra nécessaire. Elle fut décidée en 1980 et réalisée par le facteur Yves Sévère, du Mans, pendant 18 mois de 1982 à 1983. La tuyauterie ancienne a été conservée, de nouveaux jeux ajoutés ou modifiés notamment au pédalier, des soupapes à double effet installées. Le buffet a enfin été rehaussé dans sa partie inférieure. Les parties sculptées du buffet qui dans un premier temps n’avaient pas été réemployées et restées dans la tribune ont été remises en place.
Finalement à l’usage, on peut se demander si ce transfert d’un tel orgue est justifiée dans une partie de l’église qui attendait d’avoir une toute autre importance pour la dévotion mariale. Il eut mieux valu peut-être maintenir l’instrument en tribune et se contenter d’un petit orgue d’accompagnement dont le buffet se serait inspiré du mobilier de qualité déjà en place.
Vitrail du Sacré-Cœur
Vitrail de l’archange saint-Michel
Ces deux vitraux placés l’un dans la chapelle des fonts l’autre dans la chapelle située sous la tour sud Saint-Pierre proviennent de l’ancienne chapelle de la Sainte-Famille de Rothéneuf démolie en 1998. Ils sont de l’atelier Lecomte et Collin de Rennes auquel succéda l’atelier Rault auteur des vitraux du transept et du chœur.
Les cloches
La tour sud dite tour Saint-Pierre abrite quatre cloches : une petite inutilisée qui devait servir à appeler les sonneurs avant que la sonnerie soit motorisée et trois grosses placées dans un beffroi. Ce fut l’œuvre de l’abbé Guérin de doter son église de cloches. A cette fin, il dota les tours d’escaliers et de planchers et fit garnir les ouvertures d’abat-sons et la tour sud d’un beffroi en bois. On avait pensé d’abord à une seule grosse cloche mais on préféra avec raison une sonnerie complète. La commande fut passée auprès de la fonderie Havard de Villedieu-les Poêles. Elles furent bénites le 12 août 1894 par le curé-archiprêtre de Saint-Malo, l’abbé Julien Bourdon, au nom prédestiné car il avait également commandé dans le même temps les nouvelles cloches de sa cathédrale. Notre-Dame-Auxiliatrice, Joseph, Gabriel-Marie-Joseph furent installées dans la tour Saint-Pierre les 13 et 14 août et sonnèrent pour la première fois, à toute volée, la veille de l’Assomption de la Sainte Vierge
Les cloches, inscriptions :
NOTRE-DAME-AUXILIATRICE. Parrains et marraines : M. Louis PUNGIER, Président de la Fabrique, M. l’abbé PUNGIER, son fils, Prêtre des Missions Étrangères ; M. Pierre BASLÉ, Trésorier de la Fabrique ; Mme Antoine MUSSO, née Amélie Marie BOUÉ ; Mme Émilie SAINT-MEUX, née Marie METAYÉ. / Sa Sainteté Léon XIII Pape / Mgr Guillaume Joseph Labouré, Archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo. L’Abbé Pierre GUÉRIN, Recteur de N. D. Auxiliatrice, l’Abbé Pierre PHÉTU, Vicaire ; M. Louis PUNGIER, Président de la Fabrique ; M. Pierre BASLÉ, Trésorier ; M. Jules RUELLAN, secrétaire ; MM. Jean HESRY, Jean MÉTAIRIE, Fabriciens. M. Jean-Marie HAMON, Maire de St-Malo / Aété bénite par M. Julien BOURDON, Chanoine Honoraire, Curé-Archiprêtre de St-Malo, délégué par Sa Grandeur Mgr l’Archevêque ; en présence de M. A. HAVARD, Fondeur à Villedieu, Département de la Manche et devant les ecclésiastiques dont les noms figurent au Procès-Verbal – 1626 k.
JOSEPH. Parrains et marraines : M. Jules RUELLAN, Secrétaire de la Fabrique ; M. Jean MÉTAIRIE, Fabricien ; Mme Vve DOLLEY, née Marie-Thérèse HALLOT ; Mme PERIER, née Louise Victorine SALMON. Le reste comme ci-dessus… 1158 k.
GABRIEL MARIE JOSEPH. Le Parrain : M. Abbé Pierre GUÉRIN, recteur ; La Marraine : Melle Caroline de VILLERS, Selon le pieux désir de mes donateurs, j’aurai pour mission spéciale de sonner l’Angelus. Le reste comme ci-dessus… 832 k.